Bien sĂ»r, il est tout Ă fait possible de rejoindre un club cĆur et santĂ© si vous ne prĂ©sentez pas de pathologies cardiovasculaires. Vous pouvez ainsi pratiquer de lâactivitĂ© physique rĂ©guliĂšre de maniĂšre prĂ©ventive.
Nous avons des adhérents qui accompagnent leur conjoint.
Il est conseillĂ© Ă partir de 50 ans de surveiller votre cĆur, et surtout dâavoir un Ă©lectrocardiogramme de rĂ©fĂ©rence, nous vous conseillons dâen parler avec votre mĂ©decin traitant.
Sâil existe des antĂ©cĂ©dents familiaux, il est prĂ©fĂ©rable de surveiller la santĂ© de son cĆur rĂ©guliĂšrement, cela commence par la prĂ©vention, une alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e, de lâactivitĂ© physique rĂ©guliĂšre, et un suivi avec votre mĂ©decin traitant.
Il est important de manger variĂ© et Ă©quilibrĂ©. Cela signifie quâil faut bien rĂ©partir son alimentation. « Les aliments se rĂ©partissent en 5 grandes catĂ©gories : viande, poisson, Ćufs/ produits laitiers/ produits cĂ©rĂ©aliers et fĂ©culents/ lĂ©gumes/ fruits. Une alimentation diversifiĂ©e doit comporter chaque jour au moins un aliment de chaque catĂ©gorie. Lâeau est la seule boisson indispensable, sans modĂ©ration. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Alimentation Ă©quilibrĂ©e », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le cĆur est un muscle, il fonctionne comme une pompe. Un sport bon pour le cĆur est un exercice dâendurance long et rĂ©gulier. Câest la rĂ©gularitĂ© qui compte le plus, courir ou marcher 3km 7 jour sur 7 est beaucoup plus profitable Ă votre muscle cardiaque quâune fois 21km le weekend.
Lâexercice physique rĂ©gulier aide Ă la dilatation des artĂšres, y compris les artĂšres coronaires qui entourent le cĆur et le nourrissent en oxygĂšne. Bien entraĂźnĂ©, plus musclĂ©, notre cĆur a besoin de moins dâeffort pour effectuer le mĂȘme travail car il se remplit plus et se contracte plus fort. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « ActivitĂ© physique », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Chez les femmes, lâinfarctus du myocarde se reconnaĂźt parfois par une douleur qui apparaĂźt au niveau du thorax et irradie dans le bras gauche et jusquâĂ la mĂąchoire, comme pour les hommes. Un symptĂŽme aussi net est nĂ©anmoins plus rare. Lâinfarctus est prĂ©cĂ©dĂ© de signes avant-coureurs : douleurs dans la poitrine ou dans lâĂ©paule, palpitations lors dâun effort, par exemple. Les femmes doivent penser Ă leur cĆur en cas dâessoufflement. Ces difficultĂ©s Ă respirer, associĂ©es Ă une forte fatigue persistante, peuvent Ă©voquer de lâangoisse et orienter le diagnostic Ă tort vers une anxiĂ©tĂ© ou une dĂ©pression⊠Elles doivent se mĂ©fier aussi de symptĂŽmes pris, Ă tort, pour des problĂšmes digestifs : nausĂ©es, vomissements, sueurs, douleurs dans lâestomac⊠» (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur, artĂšres et femmes », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Un suivi rĂ©gulier est particuliĂšrement important pour la jeune fille qui fume, car le tabac rigidifie les artĂšres et favorise aussi de son cĂŽtĂ© la formation de caillots sanguins. Lâassociation du tabac et dâune contraception avec ĆstrogĂšnes de synthĂšse renforce les risques dâobstruction des artĂšres et des veines. Elle multiplie fortement le risque dâinfarctus ! MĂȘme en ne fumant que quelques cigarettes par jour, il faut absolument opter pour une autre contraception, ne contenant pas dâĆstrogĂšnes de synthĂšse. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur, artĂšres et femmes », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« LâarrĂȘt cardiaque ou cardio-respiratoire (aussi appelĂ© mort subite de lâadulte) est dĂ» Ă un trouble du rythme cardiaque, mortel en quelques minutes en lâabsence de prise en charge. Une intervention rapide peut faire repartir le cĆur et Ă©viter de lourdes sĂ©quelles.
La victime perd connaissance, tombe, elle ne rĂ©agit pas quand on lui parle, quand on la stimule. Sa respiration est inexistante (la poitrine ne se soulĂšve pas) ou trĂšs irrĂ©guliĂšre. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « ArrĂȘt cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie »)
« 90% des arrĂȘts cardiaques chez lâadulte sont dus Ă une cause cardio-vasculaire. Le plus souvent, il sâagit dâune fibrillation ventriculaire, câest-Ă -dire un trouble du rythme cardiaque correspondant Ă des contractions rapides, irrĂ©guliĂšres, et inefficaces des ventricules du cĆur. Lors dâune fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre trĂšs rapidement : il nâest pas alimentĂ© en oxygĂšne car le sang ne circule plus. Au-delĂ de 5 minutes dâarrĂȘt du cĆur, si on ne fait rien, les lĂ©sions cĂ©rĂ©brales sont irrĂ©versibles, puis câest la mort assurĂ©e. Le massage cardiaque permet de relancer la circulation sanguine et donc lâoxygĂ©nation des cellules. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « ArrĂȘt cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie »)
« Les dĂ©fibrillateurs sont disponibles dans un nombre croissant de lieux publics : centres commerciaux, mairies, places centrales, halles de marchĂ©, pharmacie⊠» Il est Ă©galement possible de tĂ©lĂ©charger sur son smartphone des applications permettant de gĂ©olocaliser les dĂ©fibrillateurs. (RĂ©fĂ©rence : Brochure « ArrĂȘt cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie »)
« Depuis mai 2007, une nouvelle lĂ©gislation* Ă©largit lâusage des dĂ©fibrillateurs Ă tout citoyen et non plus seulement aux professionnels du secourisme » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « ArrĂȘt cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie »)
*« Art. R. 6311-15. - Toute personne, mĂȘme non mĂ©decin, est habilitĂ©e Ă utiliser un dĂ©fibrillateur automatisĂ© externe rĂ©pondant aux caractĂ©ristiques dĂ©finies Ă l'article R. 6311-14. »
« Lâinitiation aux Premiers Secours (IPS) est une formation gratuite que de nombreux acteurs du secourisme proposent partout en France, dans leurs antennes locales et rĂ©gionales.
Les gestes de la rĂ©animation cardio-pulmonaire ont Ă©tĂ© simplifiĂ©s : toute personne, dĂšs 10 ans, peut sâinitier et ĂȘtre efficace en situation dâurgence.
Une ou deux heures suffisent pour apprendre les bons rĂ©flexes. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « ArrĂȘt cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie »)
« Lâhypertension artĂ©rielle correspond Ă une pression du sang en permanence trop forte dans les artĂšres. Elle est dangereuse, car elle fatigue le cĆur, crĂ©e des lĂ©sions graves aux parois des artĂšres et provoque des accidents cardiovasculaires. Lâhypertension artĂ©rielle est le premier facteur de risque cardio-vasculaire, câest-Ă -dire quâelle multiplie fortement les risques dâinfarctus du myocarde, dâaccident vasculaire cĂ©rĂ©bral, dâinsuffisance rĂ©nale, dâartĂ©riopathie des membres infĂ©rieurs⊠» (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Hypertension artĂ©rielle », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Dans la plupart des cas, lâhypertension nâa pas une seule cause directe. Elle est liĂ©e Ă plusieurs facteurs, dont certains sur lesquels on ne peut pas agir :
La rĂšgle des 3 câest prendre sa tension avec un tensiomĂštre au calme 3 jours de suite, 3 fois de suite le matin, 3 fois de suite le soir. Soit 18 mesures, toutes rĂ©alisĂ©es au mĂȘme bras, que vous pouvez notifier sur un papier ou sur une fiche dâautomesure. Vous pouvez ainsi montrer cette fiche Ă votre mĂ©decin pour le renouvellement des mĂ©dicaments de lâhypertension. (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Hypertension artĂ©rielle », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Un excĂšs de sel peut entraĂźner des problĂšmes dâhypertension artĂ©rielle et de rĂ©tention dâeau. Chez 40% des hypertendus, une consommation excessive de sel favorise lâĂ©lĂ©vation de la pression artĂ©rielle. Chez lâhypertendu il est recommandĂ© des apports de sel infĂ©rieurs Ă 6g par jour. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Hypertension artĂ©rielle », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le cholestĂ©rol est une graisse naturelle indispensable Ă lâorganisme. En particulier, câest un constituant essentiel de la paroi de nos cellules ; il entre dans la composition de nombreuses hormones et permet la synthĂšse de la vitamine D. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « CholestĂ©rol », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le cholestĂ©rol qui va des cellules vers le foie, puis est Ă©liminĂ© par la bile, est le « bon » cholestĂ©rol ou HDL- cholestĂ©rol. Il permet lâĂ©limination du cholestĂ©rol de lâorganisme. Le cholestĂ©rol qui va du foie vers les cellules est le « mauvais » cholestĂ©rol ou LDL-cholestĂ©rol. Il a tendance Ă se dĂ©poser sur les parois des artĂšres et Ă former progressivement des plaques qui grossissent, durcissent et obstruent les conduits artĂ©riels. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « CholestĂ©rol », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« LâexcĂšs de cholestĂ©rol est un des principaux ennemis de nos artĂšres. Insidieusement, le cholestĂ©rol en excĂšs dans le sang se dĂ©pose sur les parois des artĂšres de notre organisme, en particulier celles du cĆur (artĂšres coronaires), du cerveau et des jambes. Puis, brutalement, les maladies cardio-vasculaires se dĂ©clarent sous la forme dâun infarctus du myocarde, dâun accident vasculaire cĂ©rĂ©bral ou dâune artĂ©rite des jambes. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « CholestĂ©rol », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Il existe quatre grandes causes Ă lâexcĂšs de cholestĂ©rol :
« Le diabĂšte « sucrĂ© » est caractĂ©risĂ© par un taux de sucre dans le sang (glycĂ©mie) trop Ă©levĂ©, on parle dâhyperglycĂ©mie chronique. Le diabĂšte survient lorsque lâorganisme ne fabrique plus suffisamment dâinsuline alors quâil a simultanĂ©ment des difficultĂ©s Ă lâutiliser. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « DiabĂšte », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Lâinsuline est une hormone produite par le pancrĂ©as. Câest la seule hormone de lâorganisme qui permet de faire baisser le taux de sucre dans le sang. GrĂące Ă lâinsuline, le sucre (glucose) pĂ©nĂštre dans le muscle oĂč il est consommĂ©. En absence dâinsuline, le sucre entre mal dans le muscle et sâaccumule dans le sang. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « DiabĂšte », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Les trois principaux facteurs de risque de diabĂšte sont : le surpoids, la sĂ©dentaritĂ© et lâhĂ©rĂ©ditĂ©. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « DiabĂšte », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Manger sainement et équilibré, et surtout bougez plus. » (Référence : Brochure « DiabÚte », Fédération Française de Cardiologie)
« Le stress aigu et le stress chronique :
Le stress aigu sâaccompagne gĂ©nĂ©ralement dâune Ă©motion particuliĂšrement forte et brutale. Il sâagit le plus souvent dâĂ©vĂ©nements tout Ă fait banals, mais que nous pouvons vivre de maniĂšre trĂšs intense : une dispute familiale, une remarque brutale au travail ou mĂȘme un match de football Ă la tĂ©lĂ©vision⊠Le stress aigu produit un effet immĂ©diat sur le fonctionnement du cĆur. Le stress aigu peut provoquer un accident cardiaque, surtout sâil survient sur un organisme dĂ©jĂ fragilisĂ©, chez une personne Ă haut risque ou ayant dĂ©jĂ un problĂšme cardiaque.
Le stress chronique a une influence nĂ©gative sur les facteurs de risque cardio-vasculaires. Les personnes particuliĂšrement exposĂ©es au stress chronique regroupent plusieurs traits de caractĂšre : la combativitĂ©, la compĂ©titivitĂ©, la polarisation par le travail, les activitĂ©s multiples, lâurgence du temps, la quĂȘte de reconnaissance, lâimpatience, lâexigence pour soi-mĂȘme et pour les autres⊠» (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur et stress », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
Les techniques citĂ©es ci-dessous impliquent, au moins dans un premier temps, lâaccompagnement par un thĂ©rapeute (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur et stress », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie) :
La cohĂ©rence cardiaque est : « la synchronisation des rythmes cardiaques et respiratoires Ă lâaide de techniques de relaxation et de mĂ©ditation. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur et stress », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« La principale maladie de nos artĂšres, appelĂ©e athĂ©rosclĂ©rose, est favorisĂ©e par un ou plusieurs facteurs dits « de risque », dont les principaux sont le tabagisme, lâexcĂšs de cholestĂ©rol, lâhypertension artĂ©rielle et le diabĂšte. LâobĂ©sitĂ©, la sĂ©dentaritĂ© et le stress participent aussi Ă lâĂ©volution de ce processus. Ces facteurs favorisent le dĂ©pĂŽt progressif de cholestĂ©rol sur la paroi des artĂšres. Les amas ainsi constituĂ©s forment les plaques dâathĂ©rome. Avec le temps, ces dĂ©pĂŽts se durcissent, sâĂ©tendent, sâĂ©paississent et rĂ©duisent progressivement le diamĂštre des artĂšres. LâartĂšre finit par sâobstruer progressivement. On parle alors dâune stĂ©nose de lâartĂšre. Elle peut Ă©galement se boucher brutalement par formation dâun caillot de sang dans lâartĂšre rĂ©trĂ©cie. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des artĂšres », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
Il y a trois stades :
« 1er temps : vous ne ressentez rien : la maladie artérielle, quelle quelle soit sa (ses) localisation(s), évolue lentement, sûrement mais silencieusement. Dans les premiers temps, elle peut donc passer totalement inaperçue.
2Ăšme temps : vous commencez Ă ressentir certains symptĂŽmes : ils sont variables selon le niveau de lâatteinte des artĂšres. Ces signes traduisent dĂ©jĂ une souffrance des organes concernĂ©s, le cĆur, le cerveau, ou les jambes. Attention, ce sont de vĂ©ritables signaux dâalerte.
3Ăšme temps : accidents aigus, urgence absolue ! Les symptĂŽmes traduisent lâocclusion brutale de lâartĂšre, entraĂźnant lâarrĂȘt de lâoxygĂ©nation de tout ou partie de lâorgane. Il faut agir vite pour sauver lâorgane qui risque sinon dâĂȘtre dĂ©finitivement lĂ©sĂ©. Faire au plus vite le 15 (SAMU). » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des artĂšres », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Un petit ballonnet gonflable est mis en place dans lâartĂšre au niveau de la zone rĂ©trĂ©cie. Une fois gonflĂ©, le ballon Ă©crase la plaque dâathĂ©rome et agrandit le diamĂštre utile de lâartĂšre. Il est ensuite dĂ©gonflĂ© pour rouvrir la voie de la circulation sanguine et rĂ©tablir le flux. Ce geste, appelĂ© angioplastie, est rĂ©alisĂ© dans une salle de radiologie. La sonde est introduite sous anesthĂ©sie locale Ă partir dâune artĂšre situĂ©e au niveau de lâavant-bras ou de lâaine. PrĂ©alablement, un produit est injectĂ©, ce qui permet de visualiser les artĂšres et de repĂ©rer le site de lâobstruction. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des artĂšres », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« La pose dâun stent (sorte de mini-ressort que lâon introduit dans lâartĂšre pour Ă©viter quâelle se rebouche) est un geste qui complĂšte lâangioplastie. Le stent maintient lâartĂšre ouverte grĂące au ressort qui reste en place alors que le ballonnet est retirĂ©. Le stent qui ne peut ĂȘtre positionnĂ© que dans des grosses artĂšres de 2,25 mm ou plus, permet dâune part de recoller des artĂšres dissĂ©quĂ©es au stade aigu et dâautre part de diminuer le taux de restĂ©nose câest-Ă -dire de nouveau rĂ©trĂ©cissement de lâartĂšre malgrĂ© la prĂ©sence du stent. » (RĂ©fĂ©rence : Brochures « Maladie des artĂšres » et « L'accident coronaire », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Elle consiste, par injection dâun mĂ©dicament, à « lyser le thrombus », câest-Ă -dire Ă dĂ©truire le caillot de sang dĂ©veloppĂ© dans lâartĂšre rĂ©trĂ©cie, en le faisant « fondre ». Lâinjection du produit se fait dans une veine, le plus souvent au pli du coude, aprĂšs avoir posĂ© une perfusion. Elle doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e le plus tĂŽt possible aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, idĂ©alement durant les deux premiĂšres heures qui suivent lâinfarctus du myocarde. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des artĂšres », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le pontage consiste Ă rĂ©aliser un « pont » entre deux artĂšres permettant « dâenjamber » et « court-circuiter » la zone rĂ©trĂ©cie. Le « pont » est constituĂ© dâune artĂšre (situĂ©e au niveau du thorax) ou d'une veine (prĂ©levĂ©e sur une jambe). Pour le cĆur par exemple, on rĂ©alise un pontage aorto-coronarien entre lâaorte et lâartĂšre coronaire (au-delĂ de la zone rĂ©trĂ©cie). » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des artĂšres », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Lâendocarde est le tissu qui tapisse lâintĂ©rieur des cavitĂ©s du cĆur. Au niveau de tous les orifices du cĆur, ce tissu forme des replis dĂ©nommĂ©s valvules ou valves. Ces orifices sont situĂ©s entre les oreillettes et les ventricules ou entre les ventricules et les grosses artĂšres du cĆur (aorte et artĂšre pulmonaire). Leur fonction est de permettre le passage du sang dans un seul sens lors du remplissage ou de lâĂ©jection du sang par le cĆur. Il existe deux dĂ©faillances principales : un rĂ©trĂ©cissement si la valve ouverte gĂȘne lâĂ©coulement du sang, et une insuffisance ou fuite si la valve une fois fermĂ©e, laisse refluer du sang. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des valves », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Les maladies des valves ont deux origines. On dit quâelles sont soit congĂ©nitales soit acquises. « CongĂ©nitales » : cela signifie quâelles sont prĂ©sentes dĂšs la naissance. Parfois, ces anomalies sont mĂȘme dĂ©tectĂ©es avant la naissance Ă lâaide des Ă©chographies antĂ©natales. Dans certains cas, elles ne sont dĂ©couvertes quâĂ lâĂąge adulte. « Acquises » : la majoritĂ© des valvulopathies (50 Ă 80%) en France est liĂ©e au vieillissement du cĆur. Elles sont dites « dĂ©gĂ©nĂ©ratives ». Câest la cause la plus frĂ©quente du rĂ©trĂ©cissement aortique. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Maladie des valves », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le cĆur est un muscle stimulĂ© par un systĂšme Ă©lectrique qui lui permet de se contracter (systole) puis de se relĂącher (diastole). Le rythme du cĆur normalement rĂ©gulier est compris entre 60 et 80 battements par minute au repos. Câest ce que lâon appelle la frĂ©quence du cĆur. Elle sâaccĂ©lĂšre Ă lâeffort. Lorsque ce mĂ©canisme Ă©lectrique se dĂ©rĂšgle, le cĆur se met Ă battre trop lentement ou trop rapidement, Ă un rythme rĂ©gulier ou de façon irrĂ©guliĂšre, anarchique.
Les facteurs favorisant lâapparition de troubles du rythme :
« Si le risque existe (il ne peut ĂȘtre nul comme lors de toute activitĂ© physique mĂȘme modĂ©rĂ©e), il est extrĂȘmement faible. LâĂ©tude la plus importante sur le sujet, rĂ©alisĂ©e Ă partir de 32000 autopsies a Ă©tabli que 68 dĂ©cĂšs (63 chez les hommes et 5 chez les femmes) pouvaient ĂȘtre reliĂ©s Ă la sexualitĂ©, soit respectivement 0,19% des dĂ©cĂšs (pour les hommes) et 0,016% (pour les femmes). Donc, pas dâinquiĂ©tude Ă avoir et aucune raison de sâinterdire le plaisir ! » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur et sexualitĂ© », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Quand le patient peut pratiquer une activitĂ© physique modĂ©rĂ©e dans sa vie de tous les jours sans prĂ©senter dâessoufflement important, il peut avoir une vie sexuelle normale. Quand elle est ainsi possible, lâactivitĂ© sexuelle est recommandĂ©e, car elle amĂ©liore la qualitĂ© de vie et la survie. On peut conserver ses positions habituelles. A lâinverse, la pratique dâune activitĂ© sexuelle est dĂ©conseillĂ©e quand le patient est essoufflĂ© au moindre effort, ou ne peut pas dormir couchĂ© Ă plat. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Coeur et sexualitĂ© », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Les deux types de pathologies que sont la phlĂ©bite (ou thrombose veineuse profonde ou TVP) et lâembolie pulmonaire (qui est une complication majeure de la phlĂ©bite) relĂšvent de la mĂȘme pathologie baptisĂ©e maladie thrombo-embolique veineuse (ou MTEV). Il sâagit en lâoccurrence de la formation dâun caillot, Ă©galement appelĂ© thrombus, dans la circulation sanguine veineuse. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « PhlĂ©bite et embolie pulmonaire », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« La MTEV est favorisée par trois phénomÚnes (regroupés sous le terme médical de « triade de Virchow ») :
« Le dĂ©fibrillateur est un boĂźtier Ă©tanche en titane contenant une pile, des circuits Ă©lectroniques et des condensateurs ; il est placĂ© sous la peau, reliĂ© Ă une ou plusieurs sondes (Ă©lectrodes) dont les extrĂ©mitĂ©s sont positionnĂ©es dans les cavitĂ©s cardiaques. Il fonctionne de maniĂšre autonome et surveille en permanence le rythme du cĆur. En cas de trouble du rythme dangereux, le dĂ©fibrillateur, va intervenir en stimulant pendant quelques secondes le cĆur plus vite que lâarythmie pour lâinterrompre (ce qui est indolore) et/ou en dĂ©livrant un choc Ă©lectrique pour restaurer lâactivitĂ© cardiaque normale (ressenti comme un coup de poing dans la poitrine). Le dĂ©fibrillateur ne prĂ©vient donc pas les troubles du rythme mais les traite.
Un traitement mĂ©dicamenteux est parfois associĂ© pour diminuer la survenue des arythmies. Si les chocs sont ou deviennent frĂ©quents malgrĂ© les mĂ©dicaments, il peut vous ĂȘtre proposĂ© une procĂ©dure dâablation (cautĂ©risation des courts-circuits). Par ailleurs, le dĂ©fibrillateur a aussi une fonction de stimulateur cardiaque. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « DĂ©fibrillateur automatique implantable », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Deux situations nĂ©cessitent lâimplantation dâun dĂ©fibrillateur :
Chez une personne ayant dĂ©jĂ fait un trouble du rythme ventriculaire grave avec ou sans arrĂȘt cardiaque ; il sâagit de traiter une possible rĂ©cidive (on parle de prĂ©vention secondaire).
Chez une personne qui nâa jamais prĂ©sentĂ© dâarythmie mais prĂ©sente une maladie cardiaque susceptible dây prĂ©disposer (par exemple infarctus du myocarde Ă©tendu, insuffisance cardiaque avec cĆur dilatĂ©, maladies gĂ©nĂ©tiques affectant les propriĂ©tĂ©s Ă©lectriques du cĆur...) : câest une mesure prophylactique ou prĂ©vention primaire, avant la survenue dâun 1er Ă©vĂ©nement. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « DĂ©fibrillateur automatique implantable », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Dans les portiques anti vol de magasin : passez normalement dans le portique, il est simplement dĂ©conseillĂ© de sâarrĂȘter au milieu du systĂšme de sĂ©curitĂ©.
Dans les portiques des aéroports : ne passez pas dans le portique, montrez au personnel votre carte de porteur de défibrillateur.
Concernant lâutilisation de votre smartphone : lâutilisation est possible, de prĂ©fĂ©rence Ă lâoreille opposĂ©e. Ăviter de le porter dans une poche Ă cĂŽtĂ© du dĂ©fibrillateur. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « DĂ©fibrillateur automatique implantable », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
Le bilan cardiologique rĂ©alisĂ© par un cardiologue comprend lâexamen clinique cardiologique (recherche dâun souffle cardiaque, mesure de la pression artĂ©rielle...), un Ă©lectrocardiogramme de repos (ECG) et si nĂ©cessaire une Ă©chocardiographie (rĂ©alisĂ©e en ville ou Ă lâhĂŽpital), une Ă©preuve dâeffort cardiologique (rĂ©alisĂ©e uniquement Ă lâhĂŽpital) voire dâautres examens plus sophistiquĂ©s (rĂ©alisĂ©s Ă lâhĂŽpital).
« LâECG, lâĂ©lectrocardiogramme est un enregistrement des impulsions Ă©lectriques Ă©mises par le muscle cardiaque ou myocarde, au niveau de la peau. Il permet de calculer prĂ©cisĂ©ment la frĂ©quence cardiaque et de dĂ©tecter les troubles du rythme ou de la conduction Ă©lectrique et les dĂ©fauts dâoxygĂ©nation du cĆur. Il permet de faire le diagnostic dâinfarctus.
AllongĂ© sur le dos, torse nu, 4 Ă©lectrodes dâenregistrement sont placĂ©es Ă lâaide de bracelets sur les membres et au moins 6 sur le thorax. Un gel de contact permet leur adhĂ©rence Ă la peau. Le tracĂ© apparaĂźt immĂ©diatement sur le papier qui se dĂ©roule au fur et Ă mesure de lâenregistrement. Lâexamen dure une dizaine de minutes (temps de lâinstallation des Ă©lectrodes et de lâenregistrement). » (RĂ©fĂ©rence : Brochure «Examens en cardiologie », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« C'est l'examen idĂ©al pour rĂ©vĂ©ler un trouble du rythme ou une souffrance au niveau des artĂšres coronaires qui nâapparaissent quâĂ lâeffort et que lâon ne voit donc pas sur un ECG de repos.
Sur un vĂ©lo statique (ergonomique) ou sur un tapis roulant, le patient accomplit un effort progressif et bien dĂ©fini, en fonction de son Ăąge. Un ECG est enregistrĂ© simultanĂ©ment, la frĂ©quence du cĆur et la tension artĂ©rielle sont aussi contrĂŽlĂ©es. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure «Examens en cardiologie », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« LâĂ©chographie cardiaque visualise en temps rĂ©el et en mouvement, le cĆur, ses parois et ses valves. CouplĂ©e au Doppler, elle permet aussi de voir la circulation du sang dans les cavitĂ©s cardiaques et les gros vaisseaux (aorte, veine cave, artĂšres et veines pulmonaires), elle Ă©tudie les flux sanguins Ă l'intĂ©rieur du cĆur (dĂ©bit, sensâŠ), met en Ă©vidence les fuites ou les reflux entre les valves et permet dâĂ©valuer les diffĂ©rences de pression au niveau des valves.
En position allongĂ©e sur le dos, sur le cĂŽtĂ© ou en position semi-assise, le mĂ©decin se place Ă la droite ou Ă la gauche du patient. AprĂšs avoir appliquĂ© sur la peau un gel favorisant le contact entre la sonde et la peau, lâĂ©chographiste dĂ©place la sonde sur le thorax. Lâexamen est dit transthoracique car la sonde est positionnĂ©e sur le thorax. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure «Examens en cardiologie », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le scanner apporte des informations prĂ©cieuses en cas de suspicion de dĂ©chirure de lâaorte dans le thorax. Il donne des informations spĂ©cifiques sur lâaorte thoracique, sur le pĂ©ricarde (lâenveloppe du cĆur) et sur les parois des artĂšres coronaires.
AllongĂ© sur le dos sur un lit d'examen, qui se dĂ©place doucement Ă l'intĂ©rieur du large anneau pendant que les images sont enregistrĂ©es. Les mĂ©decins et techniciens se trouvent dans une salle adjacente, derriĂšre une vitre. Ă lâaide d'un micro, ils demandent, quand cela est nĂ©cessaire, dâarrĂȘter de respirer. Ils observent et peuvent entendre le patient pendant tout l'examen. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure «Examens en cardiologie », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« L'IRM donne Ă la fois des informations sur lâanatomie du cĆur (taille dâun infarctus, maladies du muscle cardiaque) et sur son fonctionnement (dĂ©bit, oxygĂ©nation).
AllongĂ© sur le dos sur un lit d'examen, dĂ©placĂ© doucement Ă l'intĂ©rieur d'un cylindre pendant que les images sont enregistrĂ©es. MĂ©decins et manipulateurs se trouvent dans une salle adjacente, derriĂšre une vitre. Ils vous demandent ponctuellement dâarrĂȘter de respirer (pendant 2 Ă 15 secondes). » (RĂ©fĂ©rence : Brochure «Examens en cardiologie », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Les anticoagulants et antiagrĂ©gants sont des mĂ©dicaments Ă visĂ©e cardiovasculaire, prescrits pour rĂ©duire le risque de formation dâun caillot (thrombose) dans les vaisseaux sanguins. Les anti-thrombotiques rĂ©duisent, par diffĂ©rentes voies, la capacitĂ© du sang Ă coaguler. Ces mĂ©dicaments sont utilisĂ©s de plus en plus frĂ©quemment, pour le traitement et/ou la prĂ©vention des Ă©vĂšnements dits thrombo-emboliques, qui reprĂ©sentent un enjeu de santĂ© publique et concernent un nombre grandissant de patients, parfois fragiles ou ĂągĂ©s. Ils permettent dâĂ©viter des incidents graves et potentiellement mortels, et sont prescrits aux patients atteints de fibrillation atriale (trouble du rythme cardiaque) valvulaire ou non valvulaire, ainsi que pour traiter une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire (et Ă©viter leurs rĂ©cidives), ou encore aprĂšs la mise en place dâune prothĂšse valvulaire cardiaque, aprĂšs un infarctus du myocarde⊠» (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrĂ©gants », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« La coagulation sanguine est un mécanisme de protection qui vise à faire cesser un saignement. » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« Toujours respecter la dose prescrite par le médecin.
Prendre ses mĂ©dicaments Ă la mĂȘme heure (idĂ©alement le soir sâil nây a quâune prise), avec un grand verre dâeau et ne pas ouvrir les gĂ©lules (pour amĂ©liorer la dĂ©livrance au niveau gastrique et la tolĂ©rance gastrointestinale).
En cas dâoubli dâune prise, ne jamais doubler la prise suivante « pour compenser ». Contacter le mĂ©decin si lâoubli sâest rĂ©pĂ©tĂ© plus dâune fois.
Informer tout spĂ©cialiste consultĂ© (gynĂ©cologue, rhumatologue, dermatologue, psychiatre etc) de son traitement par anticoagulant, notamment sâil prescrit des mĂ©dicaments (mĂȘme ponctuels).
Garder sur soi sa carte de patient sous anticoagulant, et la présenter systématiquement en cas de rendez-vous avec un nouveau médecin, dentiste, pharmacien et autre professionnel de santé. » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« Potentiellement dangereux, un surdosage de mĂ©dicaments doit mener Ă contacter son mĂ©decin, voire un service dâurgence si cela semble nĂ©cessaire. Les symptĂŽmes sont hĂ©morragiques. PrĂ©ciser toujours lâheure de la derniĂšre prise et le dosage (surtout si vous avez fait une erreur). » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrĂ©gants », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le risque hĂ©morragique accru avec la prise de mĂ©dicaments antithrombotiques pose Ă©videmment question quand on doit subir une intervention chirurgicale programmĂ©e. En effet, les saignements peuvent ĂȘtre plus importants ou durer plus longtemps que la normale.
Pour toutes opérations, les plus simples comme les plus lourdes, il importe de respecter certaines précautions :
Nâinterrompez jamais votre traitement par vous-mĂȘme en vue de lâintervention
Informez impĂ©rativement le dentiste, ou le chirurgien et lâanesthĂ©siste de votre traitement en cours (nom du mĂ©dicament et posologie), et de votre INR si vous ĂȘtes est sous AVK
Signalez votre intervention Ă votre mĂ©decin traitant ou cardiologue qui, selon le type de chirurgie Ă subir, votre INR et votre Ă©tat de santĂ©, dĂ©cidera sâil faut, ou non, diminuer vos doses de mĂ©dicaments ou suspendre provisoirement votre traitement. Câest lui qui vous guidera dans cette dĂ©marche. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrĂ©gants », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Les anticoagulants, surtout les AVK, prĂ©sentent des interactions avec de nombreux autres mĂ©dicaments. Cela peut majorer ou minorer les effets de ces mĂ©dicaments, ou former des mĂ©langes potentiellement dangereux. Pour le patient, il ne faut donc jamais prendre dâautomĂ©dication, mĂȘme avec des mĂ©dicaments en vente libre sans ordonnance. SystĂ©matiquement il importe de prĂ©venir votre mĂ©decin de tout nouveau mĂ©dicament en plus de votre traitement anticoagulant, mĂȘme si vous pensez que câest un produit courant voire anodin et que vous ne courrez aucun dangerâŠ
MĂȘme les complĂ©ments alimentaires et les produits Ă base de plantes ne doivent pas ĂȘtre pris sans lâavis de votre praticien car ils peuvent interagir avec le traitement. Ainsi, par exemple, le millepertuis est contre-indiquĂ© (il rĂ©duit lâeffet des AVK). Dans certains cas, le mĂ©dicament peut ĂȘtre pris mais oblige Ă une surveillance accrue et/ou une diminution de la posologie. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrĂ©gants », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« La protection naturelle de votre organisme contre les microbes susceptibles de provoquer des maladies infectieuses est en partie assurĂ©e par la peau et les muqueuses, qui constituent une barriĂšre, en principe infranchissable, entre le milieu extĂ©rieur et lâintĂ©rieur du corps humain. Toute effraction de cette âbarriĂšreâ naturelle, cutanĂ©e ou muqueuse, et particuliĂšrement celle occasionnĂ©e par des soins dentaires au niveau de la muqueuse buccale, peut ĂȘtre Ă lâorigine dâune bactĂ©riĂ©mie, câest-Ă -dire du passage de bactĂ©ries dans la circulation sanguine. Ces bactĂ©ries prĂ©sentes dans le sang peuvent, lors de leur passage au niveau du cĆur, se fixer et se dĂ©velopper sur le revĂȘtement interne de ses cavitĂ©s (endocarde) et plus particuliĂšrement sur les valvules cardiaques. Cette infection est appelĂ©e endocardite infectieuse. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Endocardite infectieuse », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« En lâabsence de traitement, la multiplication des bactĂ©ries au niveau de lâendocarde peut ĂȘtre Ă lâorigine de complications graves :
« LâhygiĂšne bucco-dentaire est fondamentale et doit ĂȘtre constante tout au long de la vie :
Brossage des dents, soigneux, prolongé, deux fois par jour,
Surveillance rĂ©guliĂšre systĂ©matique, au minimum deux fois par an, chez le chirurgien-dentiste, sans attendre dâavoir mal aux dents.
Cette surveillance permet de traiter Ă temps des caries superficielles dont le traitement est sans risque dâendocardite, de faire rĂ©guliĂšrement un dĂ©tartrage qui protĂšge des maladies des gencives (lĂ©sions parodontales), source importante dâinfection. Un mauvais Ă©tat dentaire fait le lit de lâendocardite. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Endocardite infectieuse », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Au rythme de lâalternance des temps de contraction (ou systole) et des temps de relaxation (ou diastole), le cĆur Ă©jecte la quantitĂ© de sang nĂ©cessaire et suffisante (ou dĂ©bit cardiaque) pour alimenter lâensemble de lâorganisme. Ă lâeffort, le cĆur sâadapte en augmentant sa frĂ©quence et son dĂ©bit. En cas de maladie des valves, des artĂšres, ou du muscle du cĆur, le cĆur dâabord compense, se dilate et sâĂ©paissit, puis il nâarrive plus Ă compenser : câest alors que lâon parle dâinsuffisance cardiaque. Ă ce stade, le cĆur nâest plus capable dâassurer un dĂ©bit de sang suffisant pour couvrir les besoins de lâorganisme en oxygĂšne, cela se produit dâabord Ă lâeffort puis mĂȘme au repos. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Insuffisance cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le cĆur gauche nâassure plus son dĂ©bit :
Les symptĂŽmes ressentis sont essentiellement la fatigue et la difficultĂ© Ă respirer ou dyspnĂ©e. Normalement, la respiration ne fait pas intervenir la volontĂ©. Lorsquâelle devient consciente et difficile, il faut sâen inquiĂ©ter. Lâaugmentation de la frĂ©quence respiratoire et la gĂȘne pour reprendre son souffle surviennent dâabord au cours de lâeffort puis au repos. Ă un stade de plus, brutalement, le malade essoufflĂ© peut mĂȘme avoir une sensation angoissante dâĂ©touffement. Câest lâĆdĂšme aigu du poumon. Avec le temps, lâinsuffisance cardiaque gauche entraĂźne une insuffisance Ă droite. Câest le stade de lâinsuffisance cardiaque globale.
Le cĆur droit nâassure plus son dĂ©bit :
Les symptĂŽmes ne se manifestent pas au niveau du cĆur mais dans les organes situĂ©s en amont car ils tentent Ă sâengorger. Les ĆdĂšmes des membres infĂ©rieurs sont typiques. Les chevilles et les jambes sont gonflĂ©es. LâĆdĂšme est mou et plus ou moins douloureux. Le foie, Ă©galement gonflĂ©, entraĂźne parfois des douleurs sous les cĂŽtes droites. Le mĂ©decin, lors de son examen, peut percevoir un gros foie et dâautres signes caractĂ©ristiques comme le reflux hĂ©patojugulaire : en appuyant sur le foie, il observe la saillie des veines jugulaires du cou. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Insuffisance cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Les bĂȘta-bloquants facilitent le travail du cĆur en le ralentissant et en diminuant ses besoins en oxygĂšne. Le traitement est toujours commencĂ© avec une faible dose, augmentĂ©e par palier, lentement et progressivement jusquâĂ obtenir la dose efficace. Le cardiologue initie le traitement et le gĂ©nĂ©raliste reconduit les prescriptions. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Insuffisance cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le stimulateur cardiaque ou pacemaker est destinĂ© Ă palier un ralentissement important et gĂȘnant du rythme du cĆur. En envoyant une impulsion Ă©lectrique, il provoque sa contraction. Il est composĂ© dâun boĂźtier contenant le dispositif Ă©lectronique et la source dâĂ©nergie (la pile). Ce boĂźtier qui ne pĂšse que 25 grammes est placĂ© sous la peau et les Ă©lectrodes sont glissĂ©es par une veine jusque dans le ventricule et/ou lâoreillette droite. Il fonctionne de maniĂšre autonome et surveille en permanence le rythme du cĆur. On parle de Pace-Maker « sentinelle ». En cas de besoin, le boĂźtier va immĂ©diatement envoyer une impulsion Ă©lectrique permettant de prendre le relais. » (RĂ©fĂ©rence : Brochures « Stimulateur cardiaque » et « Troubles du rythme », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Le Pace-Maker est mis en place au bloc opĂ©ratoire sous anesthĂ©sie locale parfois associĂ©e Ă une sĂ©dation par voie intra-veineuse (anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale lĂ©gĂšre). Une incision (3 Ă 4 cm) est nĂ©cessaire pour mettre en place le boĂźtier, sur le muscle pectoral (au niveau de lâĂ©paule, sous la clavicule). Il est reliĂ© Ă des Ă©lectrodes qui sont introduites par une veine jusquâau cĆur. Les progrĂšs technologiques ont permis de diminuer la taille des boĂźtiers si bien quâactuellement les boĂźtiers mesurent entre 6 et 8 mm dâĂ©paisseur, pĂšsent environ 25g. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Stimulateur cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Il sâagit dâun traitement courant, fiable, et Ă©prouvĂ© des troubles du rythme cardiaque. Cependant comme toute procĂ©dure chirurgicale, lâimplantation dâun Pacemaker expose Ă certains risques rares, notamment anesthĂ©siques (allergies), ainsi quâĂ de possibles complications, notamment infectieuses, hĂ©morragiques, pulmonaires (pneumothorax). Avant chaque implantation, le rapport bĂ©nĂ©fice/ risque du traitement est Ă©valuĂ©, les risques de lâintervention doivent ĂȘtre infĂ©rieurs au bĂ©nĂ©fice escomptĂ© dans votre situation (ou du risque que lâon prendrait Ă ne pas mettre de Pacemaker). Il revient Ă lâĂ©quipe mĂ©dicale dâexpliquer ces risques Ă©ventuels et de vous en informer. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Stimulateur cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« Dans les portiques anti vol de magasin : passez normalement dans le portique, il est simplement dĂ©conseillĂ© de sâarrĂȘter au milieu du systĂšme de sĂ©curitĂ©.
Dans les portiques des aĂ©roports : montrez au personnel votre carte de porteur de Pacemaker. Ne passez pas dans le portique, sauf si vous y ĂȘtes invitĂ©s.
Concernant lâutilisation de votre smartphone : lâutilisation est possible, de prĂ©fĂ©rence Ă lâoreille opposĂ©e. Ăviter de le porter dans une poche Ă cĂŽtĂ© du stimulateur. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Stimulateur cardiaque », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« LâartĂ©riopathie oblitĂ©rante (ou obstructive) aorto-iliaque et des membres infĂ©rieurs, communĂ©ment appelĂ©e artĂ©rite par le grand public, est une maladie vasculaire. Elle consiste en lâobstruction (partielle ou totale) dâune ou plusieurs artĂšres destinĂ©es aux membres infĂ©rieurs, par des dĂ©pĂŽts dâathĂ©rome (dĂ©pĂŽts graisseux). Elle peut toucher lâaorte sous diaphragmatique, ses branches, les axes iliaques et les artĂšres des membres infĂ©rieurs. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Comprendre l'AOMI », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« On distingue quatre stades Ă lâAOMI, selon le niveau de gravitĂ© :
« LâischĂ©mie aigue est une occlusion brutale (thrombose aigue) dâune artĂšre destinĂ©e Ă un membre infĂ©rieur. Elle se traduit par une douleur violente et une pĂąleur du membre atteint, parfois une paralysie motrice, une froideur et une insensibilitĂ© du membre. Le diagnostic est clinique et rien ne doit retarder la prise en charge rapide. Câest une vraie urgence vasculaire qui doit ĂȘtre prise en charge par une revascularisation, par voie endovasculaire le plus souvent, pour Ă©viter lâamputation, associĂ©e Ă une anticoagulation Ă doses efficaces pour fluidifier le sang. La recherche de la cause de cette embolie artĂ©rielle sera effectuĂ©e au dĂ©cours de la revascularisation. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Comprendre l'AOMI », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« En médecine générale, elle concerne 1 patient sur 5 de plus de 65 ans présentant des facteurs de risque cardio-vasculaires. Elle est également retrouvée chez 25 à 40% des patients coronariens, chez lesquels elle représente un facteur aggravant. Plus de 40% des patients coronariens hospitalisés présentent une AOMI.
Câest une maladie du mode de vie dans 8 cas sur 10, liĂ©e Ă notre environnement. Les diffĂ©rents facteurs de risque sont :
« Chez le claudicant, le risque dâamputation est de 5% Ă 5 ans, et se majore Ă 25% en un an en cas dâischĂ©mie critique. Mais le risque principal est celui des accidents cardio-vasculaires tels que lâinfarctus du myocarde et lâaccident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC). En outre, la mortalitĂ© non cardio-vasculaire, essentiellement par cancer, est plus Ă©levĂ©e que dans la population gĂ©nĂ©rale, en raison de lâexposition prolongĂ©e au tabac. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Comprendre l'AOMI », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
« LâIPS signifie la mesure de lâIndex de Pression Systolique au repos. Câest un outil simple, sĂ»r et efficace, dont la rĂ©alisation plus systĂ©matique auprĂšs des patients Ă risque pourrait permettre un dĂ©pistage plus prĂ©coce et un traitement adaptĂ©, ce qui amĂ©liorerait le pronostic de ces patients.
LâIndex de Pression Systolique est calculĂ© pour chaque cĂŽtĂ©, droit et gauche, en rapportant la mesure de la pression artĂ©rielle la plus Ă©levĂ©e Ă la jambe sur la mesure de la pression artĂ©rielle la plus Ă©levĂ©e au bras. IPS droit = pression systolique la plus Ă©levĂ©e Ă la jambe droite (TP ou PD) divisĂ©e par pression systolique la plus Ă©levĂ©e au bras (droit ou gauche). IPS gauche = pression systolique la plus Ă©levĂ©e Ă la jambe gauche (TP ou PD) divisĂ©e par pression systolique la plus Ă©levĂ©e au bras. » (RĂ©fĂ©rence : Brochure « Comprendre l'AOMI », FĂ©dĂ©ration Française de Cardiologie)
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