Bien sûr, il est tout à fait possible de rejoindre un club cœur et santé si vous ne présentez pas de pathologies cardiovasculaires. Vous pouvez ainsi pratiquer de l’activité physique régulière de manière préventive.
Nous avons des adhérents qui accompagnent leur conjoint.
Il est conseillé à partir de 50 ans de surveiller votre cœur, et surtout d’avoir un électrocardiogramme de référence, nous vous conseillons d’en parler avec votre médecin traitant.
S’il existe des antécédents familiaux, il est préférable de surveiller la santé de son cœur régulièrement, cela commence par la prévention, une alimentation saine et équilibrée, de l’activité physique régulière, et un suivi avec votre médecin traitant.
Il est important de manger varié et équilibré. Cela signifie qu’il faut bien répartir son alimentation. « Les aliments se répartissent en 5 grandes catégories : viande, poisson, œufs/ produits laitiers/ produits céréaliers et féculents/ légumes/ fruits. Une alimentation diversifiée doit comporter chaque jour au moins un aliment de chaque catégorie. L’eau est la seule boisson indispensable, sans modération. » (Référence : Brochure « Alimentation équilibrée », Fédération Française de Cardiologie)
« Le cœur est un muscle, il fonctionne comme une pompe. Un sport bon pour le cœur est un exercice d’endurance long et régulier. C’est la régularité qui compte le plus, courir ou marcher 3km 7 jour sur 7 est beaucoup plus profitable à votre muscle cardiaque qu’une fois 21km le weekend.
L’exercice physique régulier aide à la dilatation des artères, y compris les artères coronaires qui entourent le cœur et le nourrissent en oxygène. Bien entraîné, plus musclé, notre cœur a besoin de moins d’effort pour effectuer le même travail car il se remplit plus et se contracte plus fort. » (Référence : Brochure « Activité physique », Fédération Française de Cardiologie)
« Chez les femmes, l’infarctus du myocarde se reconnaît parfois par une douleur qui apparaît au niveau du thorax et irradie dans le bras gauche et jusqu’à la mâchoire, comme pour les hommes. Un symptôme aussi net est néanmoins plus rare. L’infarctus est précédé de signes avant-coureurs : douleurs dans la poitrine ou dans l’épaule, palpitations lors d’un effort, par exemple. Les femmes doivent penser à leur cœur en cas d’essoufflement. Ces difficultés à respirer, associées à une forte fatigue persistante, peuvent évoquer de l’angoisse et orienter le diagnostic à tort vers une anxiété ou une dépression… Elles doivent se méfier aussi de symptômes pris, à tort, pour des problèmes digestifs : nausées, vomissements, sueurs, douleurs dans l’estomac… » (Référence : Brochure « Coeur, artères et femmes », Fédération Française de Cardiologie)
« Un suivi régulier est particulièrement important pour la jeune fille qui fume, car le tabac rigidifie les artères et favorise aussi de son côté la formation de caillots sanguins. L’association du tabac et d’une contraception avec œstrogènes de synthèse renforce les risques d’obstruction des artères et des veines. Elle multiplie fortement le risque d’infarctus ! Même en ne fumant que quelques cigarettes par jour, il faut absolument opter pour une autre contraception, ne contenant pas d’œstrogènes de synthèse. » (Référence : Brochure « Coeur, artères et femmes », Fédération Française de Cardiologie)
« L’arrêt cardiaque ou cardio-respiratoire (aussi appelé mort subite de l’adulte) est dû à un trouble du rythme cardiaque, mortel en quelques minutes en l’absence de prise en charge. Une intervention rapide peut faire repartir le cœur et éviter de lourdes séquelles.
La victime perd connaissance, tombe, elle ne réagit pas quand on lui parle, quand on la stimule. Sa respiration est inexistante (la poitrine ne se soulève pas) ou très irrégulière. » (Référence : Brochure « Arrêt cardiaque », Fédération Française de Cardiologie »)
« 90% des arrêts cardiaques chez l’adulte sont dus à une cause cardio-vasculaire. Le plus souvent, il s’agit d’une fibrillation ventriculaire, c’est-à-dire un trouble du rythme cardiaque correspondant à des contractions rapides, irrégulières, et inefficaces des ventricules du cœur. Lors d’une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n’est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c’est la mort assurée. Le massage cardiaque permet de relancer la circulation sanguine et donc l’oxygénation des cellules. » (Référence : Brochure « Arrêt cardiaque », Fédération Française de Cardiologie »)
« Les défibrillateurs sont disponibles dans un nombre croissant de lieux publics : centres commerciaux, mairies, places centrales, halles de marché, pharmacie… » Il est également possible de télécharger sur son smartphone des applications permettant de géolocaliser les défibrillateurs. (Référence : Brochure « Arrêt cardiaque », Fédération Française de Cardiologie »)
« Depuis mai 2007, une nouvelle législation* élargit l’usage des défibrillateurs à tout citoyen et non plus seulement aux professionnels du secourisme » (Référence : Brochure « Arrêt cardiaque », Fédération Française de Cardiologie »)
*« Art. R. 6311-15. - Toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies à l'article R. 6311-14. »
« L’initiation aux Premiers Secours (IPS) est une formation gratuite que de nombreux acteurs du secourisme proposent partout en France, dans leurs antennes locales et régionales.
Les gestes de la réanimation cardio-pulmonaire ont été simplifiés : toute personne, dès 10 ans, peut s’initier et être efficace en situation d’urgence.
Une ou deux heures suffisent pour apprendre les bons réflexes. » (Référence : Brochure « Arrêt cardiaque », Fédération Française de Cardiologie »)
« L’hypertension artérielle correspond à une pression du sang en permanence trop forte dans les artères. Elle est dangereuse, car elle fatigue le cœur, crée des lésions graves aux parois des artères et provoque des accidents cardiovasculaires. L’hypertension artérielle est le premier facteur de risque cardio-vasculaire, c’est-à-dire qu’elle multiplie fortement les risques d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral, d’insuffisance rénale, d’artériopathie des membres inférieurs… » (Référence : Brochure « Hypertension artérielle », Fédération Française de Cardiologie)
« Dans la plupart des cas, l’hypertension n’a pas une seule cause directe. Elle est liée à plusieurs facteurs, dont certains sur lesquels on ne peut pas agir :
La règle des 3 c’est prendre sa tension avec un tensiomètre au calme 3 jours de suite, 3 fois de suite le matin, 3 fois de suite le soir. Soit 18 mesures, toutes réalisées au même bras, que vous pouvez notifier sur un papier ou sur une fiche d’automesure. Vous pouvez ainsi montrer cette fiche à votre médecin pour le renouvellement des médicaments de l’hypertension. (Référence : Brochure « Hypertension artérielle », Fédération Française de Cardiologie)
« Un excès de sel peut entraîner des problèmes d’hypertension artérielle et de rétention d’eau. Chez 40% des hypertendus, une consommation excessive de sel favorise l’élévation de la pression artérielle. Chez l’hypertendu il est recommandé des apports de sel inférieurs à 6g par jour. » (Référence : Brochure « Hypertension artérielle », Fédération Française de Cardiologie)
« Le cholestérol est une graisse naturelle indispensable à l’organisme. En particulier, c’est un constituant essentiel de la paroi de nos cellules ; il entre dans la composition de nombreuses hormones et permet la synthèse de la vitamine D. » (Référence : Brochure « Cholestérol », Fédération Française de Cardiologie)
« Le cholestérol qui va des cellules vers le foie, puis est éliminé par la bile, est le « bon » cholestérol ou HDL- cholestérol. Il permet l’élimination du cholestérol de l’organisme. Le cholestérol qui va du foie vers les cellules est le « mauvais » cholestérol ou LDL-cholestérol. Il a tendance à se déposer sur les parois des artères et à former progressivement des plaques qui grossissent, durcissent et obstruent les conduits artériels. » (Référence : Brochure « Cholestérol », Fédération Française de Cardiologie)
« L’excès de cholestérol est un des principaux ennemis de nos artères. Insidieusement, le cholestérol en excès dans le sang se dépose sur les parois des artères de notre organisme, en particulier celles du cœur (artères coronaires), du cerveau et des jambes. Puis, brutalement, les maladies cardio-vasculaires se déclarent sous la forme d’un infarctus du myocarde, d’un accident vasculaire cérébral ou d’une artérite des jambes. » (Référence : Brochure « Cholestérol », Fédération Française de Cardiologie)
« Il existe quatre grandes causes à l’excès de cholestérol :
« Le diabète « sucré » est caractérisé par un taux de sucre dans le sang (glycémie) trop élevé, on parle d’hyperglycémie chronique. Le diabète survient lorsque l’organisme ne fabrique plus suffisamment d’insuline alors qu’il a simultanément des difficultés à l’utiliser. » (Référence : Brochure « Diabète », Fédération Française de Cardiologie)
« L’insuline est une hormone produite par le pancréas. C’est la seule hormone de l’organisme qui permet de faire baisser le taux de sucre dans le sang. Grâce à l’insuline, le sucre (glucose) pénètre dans le muscle où il est consommé. En absence d’insuline, le sucre entre mal dans le muscle et s’accumule dans le sang. » (Référence : Brochure « Diabète », Fédération Française de Cardiologie)
« Les trois principaux facteurs de risque de diabète sont : le surpoids, la sédentarité et l’hérédité. » (Référence : Brochure « Diabète », Fédération Française de Cardiologie)
« Manger sainement et équilibré, et surtout bougez plus. » (Référence : Brochure « Diabète », Fédération Française de Cardiologie)
« Le stress aigu et le stress chronique :
Le stress aigu s’accompagne généralement d’une émotion particulièrement forte et brutale. Il s’agit le plus souvent d’événements tout à fait banals, mais que nous pouvons vivre de manière très intense : une dispute familiale, une remarque brutale au travail ou même un match de football à la télévision… Le stress aigu produit un effet immédiat sur le fonctionnement du cœur. Le stress aigu peut provoquer un accident cardiaque, surtout s’il survient sur un organisme déjà fragilisé, chez une personne à haut risque ou ayant déjà un problème cardiaque.
Le stress chronique a une influence négative sur les facteurs de risque cardio-vasculaires. Les personnes particulièrement exposées au stress chronique regroupent plusieurs traits de caractère : la combativité, la compétitivité, la polarisation par le travail, les activités multiples, l’urgence du temps, la quête de reconnaissance, l’impatience, l’exigence pour soi-même et pour les autres… » (Référence : Brochure « Coeur et stress », Fédération Française de Cardiologie)
Les techniques citées ci-dessous impliquent, au moins dans un premier temps, l’accompagnement par un thérapeute (Référence : Brochure « Coeur et stress », Fédération Française de Cardiologie) :
La cohérence cardiaque est : « la synchronisation des rythmes cardiaques et respiratoires à l’aide de techniques de relaxation et de méditation. » (Référence : Brochure « Coeur et stress », Fédération Française de Cardiologie)
« La principale maladie de nos artères, appelée athérosclérose, est favorisée par un ou plusieurs facteurs dits « de risque », dont les principaux sont le tabagisme, l’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle et le diabète. L’obésité, la sédentarité et le stress participent aussi à l’évolution de ce processus. Ces facteurs favorisent le dépôt progressif de cholestérol sur la paroi des artères. Les amas ainsi constitués forment les plaques d’athérome. Avec le temps, ces dépôts se durcissent, s’étendent, s’épaississent et réduisent progressivement le diamètre des artères. L’artère finit par s’obstruer progressivement. On parle alors d’une sténose de l’artère. Elle peut également se boucher brutalement par formation d’un caillot de sang dans l’artère rétrécie. » (Référence : Brochure « Maladie des artères », Fédération Française de Cardiologie)
Il y a trois stades :
« 1er temps : vous ne ressentez rien : la maladie artérielle, quelle quelle soit sa (ses) localisation(s), évolue lentement, sûrement mais silencieusement. Dans les premiers temps, elle peut donc passer totalement inaperçue.
2ème temps : vous commencez à ressentir certains symptômes : ils sont variables selon le niveau de l’atteinte des artères. Ces signes traduisent déjà une souffrance des organes concernés, le cœur, le cerveau, ou les jambes. Attention, ce sont de véritables signaux d’alerte.
3ème temps : accidents aigus, urgence absolue ! Les symptômes traduisent l’occlusion brutale de l’artère, entraînant l’arrêt de l’oxygénation de tout ou partie de l’organe. Il faut agir vite pour sauver l’organe qui risque sinon d’être définitivement lésé. Faire au plus vite le 15 (SAMU). » (Référence : Brochure « Maladie des artères », Fédération Française de Cardiologie)
« Un petit ballonnet gonflable est mis en place dans l’artère au niveau de la zone rétrécie. Une fois gonflé, le ballon écrase la plaque d’athérome et agrandit le diamètre utile de l’artère. Il est ensuite dégonflé pour rouvrir la voie de la circulation sanguine et rétablir le flux. Ce geste, appelé angioplastie, est réalisé dans une salle de radiologie. La sonde est introduite sous anesthésie locale à partir d’une artère située au niveau de l’avant-bras ou de l’aine. Préalablement, un produit est injecté, ce qui permet de visualiser les artères et de repérer le site de l’obstruction. » (Référence : Brochure « Maladie des artères », Fédération Française de Cardiologie)
« La pose d’un stent (sorte de mini-ressort que l’on introduit dans l’artère pour éviter qu’elle se rebouche) est un geste qui complète l’angioplastie. Le stent maintient l’artère ouverte grâce au ressort qui reste en place alors que le ballonnet est retiré. Le stent qui ne peut être positionné que dans des grosses artères de 2,25 mm ou plus, permet d’une part de recoller des artères disséquées au stade aigu et d’autre part de diminuer le taux de resténose c’est-à-dire de nouveau rétrécissement de l’artère malgré la présence du stent. » (Référence : Brochures « Maladie des artères » et « L'accident coronaire », Fédération Française de Cardiologie)
« Elle consiste, par injection d’un médicament, à « lyser le thrombus », c’est-à-dire à détruire le caillot de sang développé dans l’artère rétrécie, en le faisant « fondre ». L’injection du produit se fait dans une veine, le plus souvent au pli du coude, après avoir posé une perfusion. Elle doit être réalisée le plus tôt possible après le début des symptômes, idéalement durant les deux premières heures qui suivent l’infarctus du myocarde. » (Référence : Brochure « Maladie des artères », Fédération Française de Cardiologie)
« Le pontage consiste à réaliser un « pont » entre deux artères permettant « d’enjamber » et « court-circuiter » la zone rétrécie. Le « pont » est constitué d’une artère (située au niveau du thorax) ou d'une veine (prélevée sur une jambe). Pour le cœur par exemple, on réalise un pontage aorto-coronarien entre l’aorte et l’artère coronaire (au-delà de la zone rétrécie). » (Référence : Brochure « Maladie des artères », Fédération Française de Cardiologie)
« L’endocarde est le tissu qui tapisse l’intérieur des cavités du cœur. Au niveau de tous les orifices du cœur, ce tissu forme des replis dénommés valvules ou valves. Ces orifices sont situés entre les oreillettes et les ventricules ou entre les ventricules et les grosses artères du cœur (aorte et artère pulmonaire). Leur fonction est de permettre le passage du sang dans un seul sens lors du remplissage ou de l’éjection du sang par le cœur. Il existe deux défaillances principales : un rétrécissement si la valve ouverte gêne l’écoulement du sang, et une insuffisance ou fuite si la valve une fois fermée, laisse refluer du sang. » (Référence : Brochure « Maladie des valves », Fédération Française de Cardiologie)
« Les maladies des valves ont deux origines. On dit qu’elles sont soit congénitales soit acquises. « Congénitales » : cela signifie qu’elles sont présentes dès la naissance. Parfois, ces anomalies sont même détectées avant la naissance à l’aide des échographies anténatales. Dans certains cas, elles ne sont découvertes qu’à l’âge adulte. « Acquises » : la majorité des valvulopathies (50 à 80%) en France est liée au vieillissement du cœur. Elles sont dites « dégénératives ». C’est la cause la plus fréquente du rétrécissement aortique. » (Référence : Brochure « Maladie des valves », Fédération Française de Cardiologie)
« Le cœur est un muscle stimulé par un système électrique qui lui permet de se contracter (systole) puis de se relâcher (diastole). Le rythme du cœur normalement régulier est compris entre 60 et 80 battements par minute au repos. C’est ce que l’on appelle la fréquence du cœur. Elle s’accélère à l’effort. Lorsque ce mécanisme électrique se dérègle, le cœur se met à battre trop lentement ou trop rapidement, à un rythme régulier ou de façon irrégulière, anarchique.
Les facteurs favorisant l’apparition de troubles du rythme :
« Si le risque existe (il ne peut être nul comme lors de toute activité physique même modérée), il est extrêmement faible. L’étude la plus importante sur le sujet, réalisée à partir de 32000 autopsies a établi que 68 décès (63 chez les hommes et 5 chez les femmes) pouvaient être reliés à la sexualité, soit respectivement 0,19% des décès (pour les hommes) et 0,016% (pour les femmes). Donc, pas d’inquiétude à avoir et aucune raison de s’interdire le plaisir ! » (Référence : Brochure « Coeur et sexualité », Fédération Française de Cardiologie)
« Quand le patient peut pratiquer une activité physique modérée dans sa vie de tous les jours sans présenter d’essoufflement important, il peut avoir une vie sexuelle normale. Quand elle est ainsi possible, l’activité sexuelle est recommandée, car elle améliore la qualité de vie et la survie. On peut conserver ses positions habituelles. A l’inverse, la pratique d’une activité sexuelle est déconseillée quand le patient est essoufflé au moindre effort, ou ne peut pas dormir couché à plat. » (Référence : Brochure « Coeur et sexualité », Fédération Française de Cardiologie)
« Les deux types de pathologies que sont la phlébite (ou thrombose veineuse profonde ou TVP) et l’embolie pulmonaire (qui est une complication majeure de la phlébite) relèvent de la même pathologie baptisée maladie thrombo-embolique veineuse (ou MTEV). Il s’agit en l’occurrence de la formation d’un caillot, également appelé thrombus, dans la circulation sanguine veineuse. » (Référence : Brochure « Phlébite et embolie pulmonaire », Fédération Française de Cardiologie)
« La MTEV est favorisée par trois phénomènes (regroupés sous le terme médical de « triade de Virchow ») :
« Le défibrillateur est un boîtier étanche en titane contenant une pile, des circuits électroniques et des condensateurs ; il est placé sous la peau, relié à une ou plusieurs sondes (électrodes) dont les extrémités sont positionnées dans les cavités cardiaques. Il fonctionne de manière autonome et surveille en permanence le rythme du cœur. En cas de trouble du rythme dangereux, le défibrillateur, va intervenir en stimulant pendant quelques secondes le cœur plus vite que l’arythmie pour l’interrompre (ce qui est indolore) et/ou en délivrant un choc électrique pour restaurer l’activité cardiaque normale (ressenti comme un coup de poing dans la poitrine). Le défibrillateur ne prévient donc pas les troubles du rythme mais les traite.
Un traitement médicamenteux est parfois associé pour diminuer la survenue des arythmies. Si les chocs sont ou deviennent fréquents malgré les médicaments, il peut vous être proposé une procédure d’ablation (cautérisation des courts-circuits). Par ailleurs, le défibrillateur a aussi une fonction de stimulateur cardiaque. » (Référence : Brochure « Défibrillateur automatique implantable », Fédération Française de Cardiologie)
« Deux situations nécessitent l’implantation d’un défibrillateur :
Chez une personne ayant déjà fait un trouble du rythme ventriculaire grave avec ou sans arrêt cardiaque ; il s’agit de traiter une possible récidive (on parle de prévention secondaire).
Chez une personne qui n’a jamais présenté d’arythmie mais présente une maladie cardiaque susceptible d’y prédisposer (par exemple infarctus du myocarde étendu, insuffisance cardiaque avec cœur dilaté, maladies génétiques affectant les propriétés électriques du cœur...) : c’est une mesure prophylactique ou prévention primaire, avant la survenue d’un 1er événement. » (Référence : Brochure « Défibrillateur automatique implantable », Fédération Française de Cardiologie)
« Dans les portiques anti vol de magasin : passez normalement dans le portique, il est simplement déconseillé de s’arrêter au milieu du système de sécurité.
Dans les portiques des aéroports : ne passez pas dans le portique, montrez au personnel votre carte de porteur de défibrillateur.
Concernant l’utilisation de votre smartphone : l’utilisation est possible, de préférence à l’oreille opposée. Éviter de le porter dans une poche à côté du défibrillateur. » (Référence : Brochure « Défibrillateur automatique implantable », Fédération Française de Cardiologie)
Le bilan cardiologique réalisé par un cardiologue comprend l’examen clinique cardiologique (recherche d’un souffle cardiaque, mesure de la pression artérielle...), un électrocardiogramme de repos (ECG) et si nécessaire une échocardiographie (réalisée en ville ou à l’hôpital), une épreuve d’effort cardiologique (réalisée uniquement à l’hôpital) voire d’autres examens plus sophistiqués (réalisés à l’hôpital).
« L’ECG, l’électrocardiogramme est un enregistrement des impulsions électriques émises par le muscle cardiaque ou myocarde, au niveau de la peau. Il permet de calculer précisément la fréquence cardiaque et de détecter les troubles du rythme ou de la conduction électrique et les défauts d’oxygénation du cœur. Il permet de faire le diagnostic d’infarctus.
Allongé sur le dos, torse nu, 4 électrodes d’enregistrement sont placées à l’aide de bracelets sur les membres et au moins 6 sur le thorax. Un gel de contact permet leur adhérence à la peau. Le tracé apparaît immédiatement sur le papier qui se déroule au fur et à mesure de l’enregistrement. L’examen dure une dizaine de minutes (temps de l’installation des électrodes et de l’enregistrement). » (Référence : Brochure «Examens en cardiologie », Fédération Française de Cardiologie)
« C'est l'examen idéal pour révéler un trouble du rythme ou une souffrance au niveau des artères coronaires qui n’apparaissent qu’à l’effort et que l’on ne voit donc pas sur un ECG de repos.
Sur un vélo statique (ergonomique) ou sur un tapis roulant, le patient accomplit un effort progressif et bien défini, en fonction de son âge. Un ECG est enregistré simultanément, la fréquence du cœur et la tension artérielle sont aussi contrôlées. » (Référence : Brochure «Examens en cardiologie », Fédération Française de Cardiologie)
« L’échographie cardiaque visualise en temps réel et en mouvement, le cœur, ses parois et ses valves. Couplée au Doppler, elle permet aussi de voir la circulation du sang dans les cavités cardiaques et les gros vaisseaux (aorte, veine cave, artères et veines pulmonaires), elle étudie les flux sanguins à l'intérieur du cœur (débit, sens…), met en évidence les fuites ou les reflux entre les valves et permet d’évaluer les différences de pression au niveau des valves.
En position allongée sur le dos, sur le côté ou en position semi-assise, le médecin se place à la droite ou à la gauche du patient. Après avoir appliqué sur la peau un gel favorisant le contact entre la sonde et la peau, l’échographiste déplace la sonde sur le thorax. L’examen est dit transthoracique car la sonde est positionnée sur le thorax. » (Référence : Brochure «Examens en cardiologie », Fédération Française de Cardiologie)
« Le scanner apporte des informations précieuses en cas de suspicion de déchirure de l’aorte dans le thorax. Il donne des informations spécifiques sur l’aorte thoracique, sur le péricarde (l’enveloppe du cœur) et sur les parois des artères coronaires.
Allongé sur le dos sur un lit d'examen, qui se déplace doucement à l'intérieur du large anneau pendant que les images sont enregistrées. Les médecins et techniciens se trouvent dans une salle adjacente, derrière une vitre. À l’aide d'un micro, ils demandent, quand cela est nécessaire, d’arrêter de respirer. Ils observent et peuvent entendre le patient pendant tout l'examen. » (Référence : Brochure «Examens en cardiologie », Fédération Française de Cardiologie)
« L'IRM donne à la fois des informations sur l’anatomie du cœur (taille d’un infarctus, maladies du muscle cardiaque) et sur son fonctionnement (débit, oxygénation).
Allongé sur le dos sur un lit d'examen, déplacé doucement à l'intérieur d'un cylindre pendant que les images sont enregistrées. Médecins et manipulateurs se trouvent dans une salle adjacente, derrière une vitre. Ils vous demandent ponctuellement d’arrêter de respirer (pendant 2 à 15 secondes). » (Référence : Brochure «Examens en cardiologie », Fédération Française de Cardiologie)
« Les anticoagulants et antiagrégants sont des médicaments à visée cardiovasculaire, prescrits pour réduire le risque de formation d’un caillot (thrombose) dans les vaisseaux sanguins. Les anti-thrombotiques réduisent, par différentes voies, la capacité du sang à coaguler. Ces médicaments sont utilisés de plus en plus fréquemment, pour le traitement et/ou la prévention des évènements dits thrombo-emboliques, qui représentent un enjeu de santé publique et concernent un nombre grandissant de patients, parfois fragiles ou âgés. Ils permettent d’éviter des incidents graves et potentiellement mortels, et sont prescrits aux patients atteints de fibrillation atriale (trouble du rythme cardiaque) valvulaire ou non valvulaire, ainsi que pour traiter une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire (et éviter leurs récidives), ou encore après la mise en place d’une prothèse valvulaire cardiaque, après un infarctus du myocarde… » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« La coagulation sanguine est un mécanisme de protection qui vise à faire cesser un saignement. » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« Toujours respecter la dose prescrite par le médecin.
Prendre ses médicaments à la même heure (idéalement le soir s’il n’y a qu’une prise), avec un grand verre d’eau et ne pas ouvrir les gélules (pour améliorer la délivrance au niveau gastrique et la tolérance gastrointestinale).
En cas d’oubli d’une prise, ne jamais doubler la prise suivante « pour compenser ». Contacter le médecin si l’oubli s’est répété plus d’une fois.
Informer tout spécialiste consulté (gynécologue, rhumatologue, dermatologue, psychiatre etc) de son traitement par anticoagulant, notamment s’il prescrit des médicaments (même ponctuels).
Garder sur soi sa carte de patient sous anticoagulant, et la présenter systématiquement en cas de rendez-vous avec un nouveau médecin, dentiste, pharmacien et autre professionnel de santé. » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« Potentiellement dangereux, un surdosage de médicaments doit mener à contacter son médecin, voire un service d’urgence si cela semble nécessaire. Les symptômes sont hémorragiques. Préciser toujours l’heure de la dernière prise et le dosage (surtout si vous avez fait une erreur). » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« Le risque hémorragique accru avec la prise de médicaments antithrombotiques pose évidemment question quand on doit subir une intervention chirurgicale programmée. En effet, les saignements peuvent être plus importants ou durer plus longtemps que la normale.
Pour toutes opérations, les plus simples comme les plus lourdes, il importe de respecter certaines précautions :
N’interrompez jamais votre traitement par vous-même en vue de l’intervention
Informez impérativement le dentiste, ou le chirurgien et l’anesthésiste de votre traitement en cours (nom du médicament et posologie), et de votre INR si vous êtes est sous AVK
Signalez votre intervention à votre médecin traitant ou cardiologue qui, selon le type de chirurgie à subir, votre INR et votre état de santé, décidera s’il faut, ou non, diminuer vos doses de médicaments ou suspendre provisoirement votre traitement. C’est lui qui vous guidera dans cette démarche. » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« Les anticoagulants, surtout les AVK, présentent des interactions avec de nombreux autres médicaments. Cela peut majorer ou minorer les effets de ces médicaments, ou former des mélanges potentiellement dangereux. Pour le patient, il ne faut donc jamais prendre d’automédication, même avec des médicaments en vente libre sans ordonnance. Systématiquement il importe de prévenir votre médecin de tout nouveau médicament en plus de votre traitement anticoagulant, même si vous pensez que c’est un produit courant voire anodin et que vous ne courrez aucun danger…
Même les compléments alimentaires et les produits à base de plantes ne doivent pas être pris sans l’avis de votre praticien car ils peuvent interagir avec le traitement. Ainsi, par exemple, le millepertuis est contre-indiqué (il réduit l’effet des AVK). Dans certains cas, le médicament peut être pris mais oblige à une surveillance accrue et/ou une diminution de la posologie. » (Référence : Brochure « Bien vivre son traitement anticoagulants antiagrégants », Fédération Française de Cardiologie)
« La protection naturelle de votre organisme contre les microbes susceptibles de provoquer des maladies infectieuses est en partie assurée par la peau et les muqueuses, qui constituent une barrière, en principe infranchissable, entre le milieu extérieur et l’intérieur du corps humain. Toute effraction de cette “barrière” naturelle, cutanée ou muqueuse, et particulièrement celle occasionnée par des soins dentaires au niveau de la muqueuse buccale, peut être à l’origine d’une bactériémie, c’est-à-dire du passage de bactéries dans la circulation sanguine. Ces bactéries présentes dans le sang peuvent, lors de leur passage au niveau du cœur, se fixer et se développer sur le revêtement interne de ses cavités (endocarde) et plus particulièrement sur les valvules cardiaques. Cette infection est appelée endocardite infectieuse. » (Référence : Brochure « Endocardite infectieuse », Fédération Française de Cardiologie)
« En l’absence de traitement, la multiplication des bactéries au niveau de l’endocarde peut être à l’origine de complications graves :
« L’hygiène bucco-dentaire est fondamentale et doit être constante tout au long de la vie :
Brossage des dents, soigneux, prolongé, deux fois par jour,
Surveillance régulière systématique, au minimum deux fois par an, chez le chirurgien-dentiste, sans attendre d’avoir mal aux dents.
Cette surveillance permet de traiter à temps des caries superficielles dont le traitement est sans risque d’endocardite, de faire régulièrement un détartrage qui protège des maladies des gencives (lésions parodontales), source importante d’infection. Un mauvais état dentaire fait le lit de l’endocardite. » (Référence : Brochure « Endocardite infectieuse », Fédération Française de Cardiologie)
« Au rythme de l’alternance des temps de contraction (ou systole) et des temps de relaxation (ou diastole), le cœur éjecte la quantité de sang nécessaire et suffisante (ou débit cardiaque) pour alimenter l’ensemble de l’organisme. À l’effort, le cœur s’adapte en augmentant sa fréquence et son débit. En cas de maladie des valves, des artères, ou du muscle du cœur, le cœur d’abord compense, se dilate et s’épaissit, puis il n’arrive plus à compenser : c’est alors que l’on parle d’insuffisance cardiaque. À ce stade, le cœur n’est plus capable d’assurer un débit de sang suffisant pour couvrir les besoins de l’organisme en oxygène, cela se produit d’abord à l’effort puis même au repos. » (Référence : Brochure « Insuffisance cardiaque », Fédération Française de Cardiologie)
« Le cœur gauche n’assure plus son débit :
Les symptômes ressentis sont essentiellement la fatigue et la difficulté à respirer ou dyspnée. Normalement, la respiration ne fait pas intervenir la volonté. Lorsqu’elle devient consciente et difficile, il faut s’en inquiéter. L’augmentation de la fréquence respiratoire et la gêne pour reprendre son souffle surviennent d’abord au cours de l’effort puis au repos. À un stade de plus, brutalement, le malade essoufflé peut même avoir une sensation angoissante d’étouffement. C’est l’œdème aigu du poumon. Avec le temps, l’insuffisance cardiaque gauche entraîne une insuffisance à droite. C’est le stade de l’insuffisance cardiaque globale.
Le cœur droit n’assure plus son débit :
Les symptômes ne se manifestent pas au niveau du cœur mais dans les organes situés en amont car ils tentent à s’engorger. Les œdèmes des membres inférieurs sont typiques. Les chevilles et les jambes sont gonflées. L’œdème est mou et plus ou moins douloureux. Le foie, également gonflé, entraîne parfois des douleurs sous les côtes droites. Le médecin, lors de son examen, peut percevoir un gros foie et d’autres signes caractéristiques comme le reflux hépatojugulaire : en appuyant sur le foie, il observe la saillie des veines jugulaires du cou. » (Référence : Brochure « Insuffisance cardiaque », Fédération Française de Cardiologie)
« Les bêta-bloquants facilitent le travail du cœur en le ralentissant et en diminuant ses besoins en oxygène. Le traitement est toujours commencé avec une faible dose, augmentée par palier, lentement et progressivement jusqu’à obtenir la dose efficace. Le cardiologue initie le traitement et le généraliste reconduit les prescriptions. » (Référence : Brochure « Insuffisance cardiaque », Fédération Française de Cardiologie)
« Le stimulateur cardiaque ou pacemaker est destiné à palier un ralentissement important et gênant du rythme du cœur. En envoyant une impulsion électrique, il provoque sa contraction. Il est composé d’un boîtier contenant le dispositif électronique et la source d’énergie (la pile). Ce boîtier qui ne pèse que 25 grammes est placé sous la peau et les électrodes sont glissées par une veine jusque dans le ventricule et/ou l’oreillette droite. Il fonctionne de manière autonome et surveille en permanence le rythme du cœur. On parle de Pace-Maker « sentinelle ». En cas de besoin, le boîtier va immédiatement envoyer une impulsion électrique permettant de prendre le relais. » (Référence : Brochures « Stimulateur cardiaque » et « Troubles du rythme », Fédération Française de Cardiologie)
« Le Pace-Maker est mis en place au bloc opératoire sous anesthésie locale parfois associée à une sédation par voie intra-veineuse (anesthésie générale légère). Une incision (3 à 4 cm) est nécessaire pour mettre en place le boîtier, sur le muscle pectoral (au niveau de l’épaule, sous la clavicule). Il est relié à des électrodes qui sont introduites par une veine jusqu’au cœur. Les progrès technologiques ont permis de diminuer la taille des boîtiers si bien qu’actuellement les boîtiers mesurent entre 6 et 8 mm d’épaisseur, pèsent environ 25g. » (Référence : Brochure « Stimulateur cardiaque », Fédération Française de Cardiologie)
« Il s’agit d’un traitement courant, fiable, et éprouvé des troubles du rythme cardiaque. Cependant comme toute procédure chirurgicale, l’implantation d’un Pacemaker expose à certains risques rares, notamment anesthésiques (allergies), ainsi qu’à de possibles complications, notamment infectieuses, hémorragiques, pulmonaires (pneumothorax). Avant chaque implantation, le rapport bénéfice/ risque du traitement est évalué, les risques de l’intervention doivent être inférieurs au bénéfice escompté dans votre situation (ou du risque que l’on prendrait à ne pas mettre de Pacemaker). Il revient à l’équipe médicale d’expliquer ces risques éventuels et de vous en informer. » (Référence : Brochure « Stimulateur cardiaque », Fédération Française de Cardiologie)
« Dans les portiques anti vol de magasin : passez normalement dans le portique, il est simplement déconseillé de s’arrêter au milieu du système de sécurité.
Dans les portiques des aéroports : montrez au personnel votre carte de porteur de Pacemaker. Ne passez pas dans le portique, sauf si vous y êtes invités.
Concernant l’utilisation de votre smartphone : l’utilisation est possible, de préférence à l’oreille opposée. Éviter de le porter dans une poche à côté du stimulateur. » (Référence : Brochure « Stimulateur cardiaque », Fédération Française de Cardiologie)
« L’artériopathie oblitérante (ou obstructive) aorto-iliaque et des membres inférieurs, communément appelée artérite par le grand public, est une maladie vasculaire. Elle consiste en l’obstruction (partielle ou totale) d’une ou plusieurs artères destinées aux membres inférieurs, par des dépôts d’athérome (dépôts graisseux). Elle peut toucher l’aorte sous diaphragmatique, ses branches, les axes iliaques et les artères des membres inférieurs. » (Référence : Brochure « Comprendre l'AOMI », Fédération Française de Cardiologie)
« On distingue quatre stades à l’AOMI, selon le niveau de gravité :
« L’ischémie aigue est une occlusion brutale (thrombose aigue) d’une artère destinée à un membre inférieur. Elle se traduit par une douleur violente et une pâleur du membre atteint, parfois une paralysie motrice, une froideur et une insensibilité du membre. Le diagnostic est clinique et rien ne doit retarder la prise en charge rapide. C’est une vraie urgence vasculaire qui doit être prise en charge par une revascularisation, par voie endovasculaire le plus souvent, pour éviter l’amputation, associée à une anticoagulation à doses efficaces pour fluidifier le sang. La recherche de la cause de cette embolie artérielle sera effectuée au décours de la revascularisation. » (Référence : Brochure « Comprendre l'AOMI », Fédération Française de Cardiologie)
« En médecine générale, elle concerne 1 patient sur 5 de plus de 65 ans présentant des facteurs de risque cardio-vasculaires. Elle est également retrouvée chez 25 à 40% des patients coronariens, chez lesquels elle représente un facteur aggravant. Plus de 40% des patients coronariens hospitalisés présentent une AOMI.
C’est une maladie du mode de vie dans 8 cas sur 10, liée à notre environnement. Les différents facteurs de risque sont :
« Chez le claudicant, le risque d’amputation est de 5% à 5 ans, et se majore à 25% en un an en cas d’ischémie critique. Mais le risque principal est celui des accidents cardio-vasculaires tels que l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral (AVC). En outre, la mortalité non cardio-vasculaire, essentiellement par cancer, est plus élevée que dans la population générale, en raison de l’exposition prolongée au tabac. » (Référence : Brochure « Comprendre l'AOMI », Fédération Française de Cardiologie)
« L’IPS signifie la mesure de l’Index de Pression Systolique au repos. C’est un outil simple, sûr et efficace, dont la réalisation plus systématique auprès des patients à risque pourrait permettre un dépistage plus précoce et un traitement adapté, ce qui améliorerait le pronostic de ces patients.
L’Index de Pression Systolique est calculé pour chaque côté, droit et gauche, en rapportant la mesure de la pression artérielle la plus élevée à la jambe sur la mesure de la pression artérielle la plus élevée au bras. IPS droit = pression systolique la plus élevée à la jambe droite (TP ou PD) divisée par pression systolique la plus élevée au bras (droit ou gauche). IPS gauche = pression systolique la plus élevée à la jambe gauche (TP ou PD) divisée par pression systolique la plus élevée au bras. » (Référence : Brochure « Comprendre l'AOMI », Fédération Française de Cardiologie)
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